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Chirurgie réparatrice du membre supérieur - Microchirurgie - Arthroscopie - Adulte / enfant - Main, poignet, coude et épaule

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Epicondylite

Description

Elle est aussi appelée tennis-elbow.

Cette maladie régionale du coude n’est pas réservée au seul sportif.

Elle est la conséquence d’une hyper sollicitation du coude, occasionnelle ou chronique. Son origine peut être isolée ou intriquée entre une maladie des insertions des tendons sur l’os, l’usure du cartilage articulaire ou une névrite du nerf radial.

Parfois il s’agit d’une douleur d’origine cervicale dans le cadre des névralgies projetées sur la face latérale du coude et de l’avant-bras.

La douleur est le symptôme principal, d’où le terme d’épicondylalgie qui lui est préférable.

Traitements possibles

Le traitement comprend, dès le départ l’arrêt des activités, occasionnelles ou permanents, sollicitant contre résistance l’extension du poignet et un traitement contre la douleur associant, à des posologies variables et adaptées, anti-inflammatoires et antalgiques.

Les infiltrations ne doivent pas être répétées, la rééducation est spécifique et adaptée, le port de bracelet ou coudière est parfois bénéfique.

Lorsque la chirurgie est envisagée, la décision revient au futur opéré. Pour apprécier la récupération finale, il faut compter un délai de 6 à 9 mois et en général, l’arrêt de travail est de 3 mois en moyenne après l’intervention.

La chirurgie de cette affection fait appel à de nombreux procédés, en fonction de l’origine de douleurs : chirurgie tendineuse, allongement uni ou pluri-tendineux, désinsertion des tendons sur l’os, chirurgie articulaire avec émondage cartilagineux et synovectomie, chirurgie nerveuse par la libération du nerf radial.

Un volumineux pansement est confectionné en fin d’intervention et conservé 15 jours et ôté par le médecin traitant. Puis la rééducation est débutée de façon douce en travaillant la musculation sans résistance.

Conséquences de l’intervention

Des douleurs persistent souvent pendant de nombreux mois ; en général, elles sont moins intenses qu’avant l’intervention. La prise d’antalgiques dans la journée doit anticiper les travaux lourds ou ceux repérés comme facteur déclenchant des douleurs.

La pratique de la natation est un excellent programme pour récupérer l’équilibre fonctionnel du membre supérieur.

La reprise du travail doit être accompagnée d’antalgiques, voire de décontracturants le soir au coucher.

Dans certains cas, l’opéré peut garder définitivement un trouble cicatriciel, une raideur partielle du coude (déficit d’extension) et des douleurs.

En cas de douleurs persistantes à plus d’un an de l’intervention, un bilan doit être refait avec le chirurgien qui s’est chargé de l’intervention.

 

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