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Cas particuliers

• Certaines interventions ne sont réalisables que sous anesthésie générale, soit pour toute sa durée, soit pour une partie (chirurgie de l’épaule, prothèse de coude, prise d’un greffon osseux sur la crête iliaque.). On fera presque toujours une anesthésie loco-régionale avant l’anesthésie générale pour assurer l’analgésie post-opératoire.
• Certaines interventions peuvent être très douloureuses durant la période post-opératoire. On entretiendra alors l’anesthésie locale par un fin cathéter laissé au contact des nerfs, relié à une pompe qui délivrera les médicaments en continu. Ce cathéter sera ôté un à deux jours après l’opération.
• Chez l’enfant, l’anesthésie locale est aussi possible. Tout dépend de l’âge et de l’acceptation. Sinon on pratiquera une anesthésie générale, au masque ou par voie veineuse. On complètera cette anesthésie générale par une anesthésie locale une fois l’enfant endormi
• Les anticoagulants ne sont un problème qu’en cas d’anesthésie à la racine du membre ou en cas de chirurgie hémorragique. Il faudra alors les arrêter plusieurs jours avant l’intervention (d’où la consultation anesthésique préalable).